
Pour le professeur Michael Lynn, la gorge opulente d’une serveuse n’est pas seulement un objet de convoitise, mais bel et bien un sujet d’étude. (Crédit photo : agrino / 123RF Banque d’images)
Dans un débit de boissons, un universitaire s’enquiert si la gorge opulente d’une serveuse favorise la munificence des disciples de Bacchus ; un béotien se demande exactement la même chose, mais dans une langue dépouillée de toute fioriture : « Une serveuse palpe-t-elle plus de pourliches en mettant les pamplemousses en devanture ? » Le premier étudie la question pendant un an pour écrire une thèse, tandis que le second se garde bien d’en parler à quiconque de peur que l’histoire ne parvienne aux oreilles de sa compagne.
Si vous pensez que je force le trait, suivez ces liens : La Libre Belgique et l’étude du professeur Michael Lynn. Cet universitaire est un expert en ce que l’on pourrait nommer la sociologie du pourboire. 🙂
Pour ce qui est de l’universitaire la masturbation mentale des mots lui procure un plaisir inégalable avant de passer au déclic du regard.
Quant au béotien, sa jouissance première est dans l’immédiat du regard sur lequel il met une trivialité qui l’enchante et libère sa bonne humeur.
Pour la serveuse ?
Plus de chance d’un pourliche avec le béotien, séduit d’emblée.
Autre question alors : philosopher ferait-il perdre le naturel ?
Bonne journée.
À vrai dire, le bagage conceptuel d’un chercheur et son agilité intellectuelle ne l’exempte pas de la faiblesse de la chair. En présence d’une serveuse plutôt bien dotée par Dame Nature, il sera lui aussi sous le joug de la beauté triomphante. Il conceptualisera son expérience après coup.
Ce qui est amusant, c’est qu’un universitaire utilise toutes ses facultés intellectuelles et beaucoup de son temps pour expliquer ce que le commun saisit d’emblée comme une évidence. 🙂
Bien évident que tu expliques mieux que moi et, sans doute, es-tu un universitaire qui connaît les aléas de la chair, lol !
Les atouts féminins ne peuvent rivaliser avec les atouts masculins 😉
Elles sont nombreuses, celles qui, par leurs attraits, donnent un démenti à cette affirmation. 😉