Doit‑on souffrir les écarts de la parentèle ou le sans-gêne des amis, sous prétexte qu’il sied de fêter Noël tous ensemble ? Voici 5 raisons de rester chez soi et de n’inviter personne ; vos interlocuteurs ne les trouveront pas forcément plausibles.
Après le réveillon, la dinde de Noël n’est plus sur la table des convives, mais dans la cuisine, au milieu de la vaisselle qui s’amoncelle : c’est vous.
Voici deux ans, le gros barbu censé combler de cadeaux les enfants n’était pas en rouge, mais il était tout rouge : celui qui s’était gentiment proposé pour endosser le rôle du père Noël avait méchamment abusé de la dive bouteille. Depuis ce jour mémorable, les jeunes enfants vont se fourvoyer dans les cafés les plus mal famés dans l’espoir de voir le père Noël au comptoir : ça casse le mythe.
Lors du repas de Noël, l’aïeul débite toutes sortes de billevesées. Grand-mère le traite d’abruti toute la soirée et sa carnation a la couleur du saint‑émilion que l’ancêtre débonnaire boit à satiété.
Pendant la veillée de Noël, un oncle volage prend un malin plaisir à provoquer les gloussements des convives plantureuses : les trépidations de leur gorge opulente lui font toujours oublier la bienséance, la délicatesse d’esprit, voire la présence de sa femme.
En période de Noël, les vieilles bigotes nous rappellent la grossesse miraculeuse de Marie, tandis que les mécréants les plus impertinents soutiennent que les boules de Joseph n’étaient pas de celles qui décorent les sapins.
Voilà Noël 2013 !!
Toutes ces raisons sont toujours valables cette année ….Vivement le 2 Janvier …
À partir du 1er janvier, il faudra souhaiter une bonne année à tous ces gens que l’on n’apprécie pas forcément : beaux-parents encombrants, chefs ou collègues toxiques, voisins sans gêne… 🙂
tu as oublié les deux principales raisons de ne pas fêter Noêl, c’est qu’à Noël on a toujours les boules et on est enguirlandé.
Amitié Richard
Effectivement. Pour ce qui est de se faire enguirlander, pendant mon enfance, l’on a dû souvent me prendre pour un arbre de Noël (mais je le méritais) :-).
Bonne année, Richard.
Une bonne raison aussi, c’est que moins tu invites, plus il y en a pour toi ! Moouahhhhh !
Tu dis cela pour te mettre au diapason, mais tu n’en penses pas un mot. 🙂
Joyeux Noël et bientôt Bonne Année !
Il y a du vrai dans ces raisons données qui peuvent tout autant s’accrocher aux divers repas de famille…
Ayant une parentèle restreinte, nous ne faisons ces « repas de fête » qu’avec les enfants (trois couples explosés en vol !) et une partie des petits-enfants – l’autre partie de ceux-ci atterrissant, obligatoirement et selon les années, chez l’autre de leurs géniteurs.
Grands-parents, on navigue à vue et avec des fêtes décalées MAIS les petits-enfants de 2 ans à 20 ans, trouvent rassurant la stabilité d’un Daddy, etc.
j’en ai trop dit !
Non, non, tu n’en as pas trop dit :-). Bonne année à toi aussi.