Messieurs les obscurantistes, je n’ignore pas ce que je vous dois : je vous dois ce que j’ignore.
Comme on le prenait pour quelqu’un d’intelligent, il ne pouvait pas se contenter d’être.
Je n’ai jamais compris pourquoi je ne comprends pas le pourquoi de ce que je ne comprends pas. Allez comprendre pourquoi…
Une porte de sortie n’est jamais qu’une porte d’entrée en sens inverse, et réciproquement.
Aphorisme : Formule lapidaire, légère dans sa forme, mais lourde de sens.
C’est le genre de belle femme à qui l’on offre un siège. Mais à quoi lui servirait un repose-tête ?
Ne croyez pas que les militaires changent d’avis : ils reçoivent des ordres différents, c’est tout.
Me chanteriez-vous pouilles, vous aussi ? D’aucuns, il est vrai, me reprochent de ne pas faire grand-chose, alors qu’en réalité, je m’applique à ne rien faire.
Dans « vraiment », il y a « vrai » et il y a « ment ». Alors, va savoir.
Dans leur courroux, les femmes mal embouchées doivent regretter de ne pas en avoir, d’être obligées de dire, par un euphémisme forcé, qu’on leur casse les pieds.
C’est comme le parlement, composé de « parle et de « ment »…
Sans oublier le « taire » de parlementaire…
En termes d’aujourd’hui on dit : elle a un joli cul mais rien dans la tête, lol !
Jadis, l’on parlait de belles écervelées et l’on usait parfois de périphrases euphémisantes pour ne point susciter la défiance de celles que l’on brocardait. De nos jours, l’on ne s’encombre pas de circonlocutions et les vocables se terminant en « asse » émaillent les discours.